Ce scénario (E) est une variante du scénario 450 ppm V CO2 Non-mimétique. Un retard de cinq ans (2017 à 2022) a été introduit dans le décollage de la contrainte carbone dans les pays en développement.
Ce scénario (E) est une variante du scénario 450 ppm V CO2 Non-mimétique. Un retard de cinq ans (2017 à 2022) a été introduit dans le décollage de la contrainte carbone dans les pays en développement.
Lancée en 2004, l’étude a exploré quels pouvaient être les impacts sur les grands secteurs industriels d’ici 2050 d’une contrainte carbone permettant de suivre une trajectoire de stabilisation de la concentration atmosphérique de CO2 à 450 ppm. Grâce à une plateforme de modélisation hybride innovante, et à un dialogue itératif entre chercheurs et industriels, l’étude délivre un ensemble de résultats concernant tant les politiques climatiques en général que la réponse économique des secteurs industriels – en particulier la sidérurgie, la production d’aluminium, de ciment et de verre plat, ainsi que le secteur de l’énergie.
L’étude a été réalisée dans le cadre de la Fondation pour le Développement durable et les relations internationales (Fonddri) Elle a bénéficié du soutien financier d’ArcelorMittal, Caisse des Dépôts, EdF, GdF-Suez, Lafarge, Saint-Gobain, SNCF, Total, Veolia Environnement, et EpE. Le Comité de Pilotage de cette étude associait EpE, l’Iddri, ArcelorMittal, Caisse des Dépôts, EdF, GdF-Suez, Lafarge, Saint-Gobain, SNCF, Total et Veolia Environnement.
Il était animé par Patrick Nollet et Richard Baron. Contacts : Patrick Nollet, pnollet@epe-asso.org et Séverin Fischer sfischer@epe-asso.org
Les travaux ont été réalisés par : CIRED, LEPII, ENERDATA.
N.B. : Dans le fichier ZIP ci-dessous, résumé et rapport complet
Ce document « Adaptation – Synthèse à destination des entreprises » a été élaboré en 2008 par le WBCSD, et traduit par les soins d’EpE, qui en est le partenaire français.
Il a pour objet de :
Les éléments présentés dans ce rapport résultent du travail d’un groupe d’experts. Ils n’engagent en aucun cas les organismes d’appartenance de ces différents experts. Les participants s’accordent sur le fait que les visions du couple véhicules particuliers – carburants proposées dans cette feuille de route sont proches de celles portées ou qui pourraient être portées par l’industrie automobile.
Les visions proposées intègrent les évolutions actuellement prévisibles en matière d’avancées technologiques, organisationnelles, économiques et sociétales mais aussi les évolutions possibles à l’horizon 2050 au regard de la lutte contre le changement climatique et de la sécurité énergétique.
C’est pourquoi, des révisions régulières de cette feuille de route seront faites afin d’intégrer les évolutions porteuses de ruptures, au regard des visions proposées dans cette feuille de route. Cet exercice vise plus particulièrement à hiérarchiser les priorités de recherche.
Ce questionnaire a été élaboré à l’initiative de l’AUTF (Association des Utilisateurs de Transport de Fret) et d’EpE (Entreprises pour l’Environnement) avec l’aimable collaboration de :
CIMENTS CALCIA
LAFARGE
NESTLE WATERS FRANCE
NORBERT DENTRESSANGLE
RHODIA
SCHNEIDER ELECTRIC
TOTAL
Ce questionnaire a pour vocation d’inciter l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique à prendre de plus en plus en compte les critères, notamment environnementaux, dans les relations entre donneurs d’ordre et prestataires de transport à ses différents stades :
Cette initiative témoigne de la volonté des chargeurs d’agir à leur niveau et à celui de leurs sous-traitants pour améliorer la performance environnementale du transport de marchandises.
EpE a participé à la réflexion menée par la Commission européenne sur la révision de la Directive européenne sur les marchés de quotas CO2 à travers l’envoi de contributions sur les modes d’allocation, les enchères, l’allongement des périodes d’engagement et la création d’une autorité de marché.
Présentation de l’étude
Le projet vise à présenter des scénarios dits « facteurs 4 », c’est-à-dire menant à une division par 2 des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’ensemble mondial et, compte tenu de la croissance des émissions des pays en voie de développement, à une division par 4 des émissions des pays développés et ceci à l’horizon 2050 par rapport à 1990.
L’originalité du projet réside dans l’impératif d’une double cohérence : d’une part une cohérence technique de manière à représenter les contenus matériaux et énergie des scénarios et les impacts sur les principaux secteurs industriels émetteurs de GES ; d’autre part une cohérence économique tenant compte d’hypothèses concernant les rationalités des différents acteurs, les effets de feed-back des politiques climatiques sur les activités et l’emploi, ceci dans une économie ouverte à la concurrence internationale.
Le constat des limites actuelles de l’expertise sur les effets d’une forte contrainte carbone sur l’industrie a été l’élément déclencheur de cette étude. Les limites proviennent d’une part, de l’opposition classique entre modèles sectoriels énergétiques à confirmation technologique riche et modèles décrivant l’ensemble des feed-backs dans une économie (modèles dits d’équilibre général calculable), et d’autre part de la pratique actuelle de modélisation des politiques climatiques qui est, très souvent, d’introduire un seul signal, le prix du carbone, que l’on suppose diffusé dans tous les secteurs consommateurs d’énergies fossiles de l’économie.
Le projet résulte de discussions entre EpE et Iddri se concrétisant par un document du 28/04/2004 qui définit les grandes lignes de l’étude. Du côté industriel, il a été adopté le 21/06/2004 avec la participation active aux côtés d’EpE de dix groupes industriels (ARCELOR, Caisse des Dépôts, EDF, GDF, LAFARGE, SAINT-GOBAIN, SNCF, SUEZ, TOTAL, VEOLIA ENVIRONNEMENT).
Les équipes retenues pour mener les travaux d’étude sont :
En plus des instances prévues dans les statuts et le règlement intérieur de la Fonddri, cette étude est pilotée de très près par un comité de pilotage réunissant, en plus d’EpE et d’Iddri les dix industriels participant et les organismes d’étude. Ces comités de pilotage sont préparés par l’équipe chargée de la coordination, de l’animation et de la gestion du projet (R. Baron, M. Colombier, P. Nollet). Ils sont indispensables pour assurer d’une part une bonne liaison entre les réalités du monde industriel et celui de la recherche et pour permettre que les résultats de l’étude (et les limites) soient bien compris et utilisables par les responsables des stratégies industrielles.
Rapport 2006
Suite aux travaux de développement des modèles POLES et IMACLIM-R entrepris en 2005, la deuxième année de l’étude Scénarios sous contrainte carbone, financée par la FONDDRI, a permis la production de deux premiers scénarios mondiaux, avec une représentation explicite de la croissance économique et de son contenu énergétique et matériel : un scénario de référence d’une part et un premier scénario de stabilisation de la concentration du CO2 à 450 ppm d’autre part.
La plausibilité et la cohérence interne de ces scénarios ont été renforcées par un effort méthodologique important, comprenant :
Ce rapport clôture les travaux réalisés au titre de l’année 2006 en présentant les principaux indicateurs des deux scénarios produits.
NB : Ces scénarios sont exploratoires et les résultats présentés dans ce rapport seront soumis à une validation critique définitive. Les auteurs du rapport seront heureux de recevoir tout commentaire ou suggestion qui puisse contribuer à l’amélioration de ce travail. Les chiffres et analyses présentés ici n’engagent que leurs auteurs, aucune des institutions partenaires du projet de recherche ne peut être tenue responsable d’un quelconque message présent dans ce rapport.
Rapport 2006 Scénarios REF et F4 du 13.06.07 (lien doc ref Scen-007-144) Résultats scénarios (lien doc ref Scen-007-147a et Scen-007-147b)
A la demande de certaines entreprises, une version simplifiée du module GES Transports d’EpE a été mise en ligne. Elle ne comprend que les activités de transport marchandises.
Le fichier comprend 5 éléments :
Note relative aux amendements qu’EpE propose pour la révision à mi-2006 du Système Européen de Quotas d’Emissions Négociables (SEQEN).
La mise en oeuvre de ces propositions semble indispensable pour améliorer l’efficacité du système dans la phase 2008-2012 tant sur le plan environnemental qu’économique. Elles paraissent relativement simples à mettre en oeuvre sans changer ni l’esprit ni l’objectif fondamental de la Directive actuelle.
Ce document est en anglais pour permettre une diffusion plus facile dans les milieux européens concernés.
PREAMBULE
En amont la Directive Européenne 2003/87/CE du 13 octobre 2003 crée depuis le 1er janvier 2005 un marché
de quotas d’émissions de CO2 pour les périodes 2005-2007 puis 2008-2012, pour les activités listées à l’Annexe I
de la Directive.
Ce protocole est mis à jour en 2005 pour tenir compte du retour d’expérience de ses utilisateurs et de l’évolution
des travaux existants dans le domaine.
(1) 38 pays signataires du Protocole de Kyoto s’engageant à limiter leurs émissions de GES pour la période 2008-2012 sur la base de leurs émissions de 1990.
Il a les caractéristiques suivantes :
(2) World Business Council for Sustainable Development
(3) World Resources Institute
(4) International Financial Reporting Standards
(5) Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable
(6) Association des Entreprises pour la Réduction de l’Effet de Serre