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CHANGEMENT CLIMATIQUE

Groupe de travail MIES-EPE : Mise en oeuvre en France d'un système de commerce de crédits d'émission en vue d'optimiser la contribution de l'industrie à la réduction des gaz à effet de serre – 31/3/2001

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Disponible en anglais

Ce rapport résulte du travail d’un groupe réunissant des représentants des pouvoirs publics et de l’industrie (membres d’Entreprises pour l’Environnement) (liste en annexe) qui s’est réuni entre le 14 janvier et le 27 mars 2001.

Ce texte reflète les opinions partagées par la majorité des membres du Groupe de Travail et n’engage pas les organismes dont ils dépendent.

Il se situe dans le cadre des dispositions contenues dans le « Programme national pour la lutte contre le changement climatique » rendu public par le gouvernement le 19/1/00.

Il se situe aussi dans un contexte international où se mettent en place (cf. chapitre 2) des expériences et des projets de systèmes de commerce de permis d’émission.

Il se réfère enfin en partie à la « Proposition des «Entreprises pour l’Environnement» pour un dispositif efficace de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur productif », ainsi qu’au rapport du Groupe de travail «Industrie» mis en place par la MIES au cours du premier semestre 1999.

Proposition des Entreprises pour l'Environnement pour un dispositif efficace de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur productif – septembre 1999

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Disponible en anglais 

Globalité, équité, maintien de la compétitivité de l’industrie européenne et efficacité sont les impératifs généraux qui doivent encadrer le dispositif permettant au secteur productif de contribuer à l’effort national de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

L’efficacité, en particulier, impose notamment de s’en tenir à l’objectif de réduction des émissions, sans rechercher à y rajouter des objectifs complémentaires, de privilégier la flexibilité, d’inciter plus que de contraindre et d’éviter la bureaucratie tout en s’assurant que la simplicité des mécanismes mis en place soit contrebalancée par un respect quasi automatique des engagements pris par les entreprises. Des mesures d’accompagnement d’un très important effort d’innovation s’avèrent aussi indispensables.

Pour encadrer l’effort de réduction des émissions de GES dans le secteur productif, Entreprises pour l’Environnement propose le couplage d’accords volontaires négociés (AVN) et de crédits d’émission (négociés sur le marché). Ces accords volontaires seront négociés avec les pouvoirs publics (nationaux ou dans certains cas communautaires) par les émetteurs industriels ( ) (entreprise, groupe industriel, branche industrielle ou rassemblement ad hoc d’entreprises). Pour être éligibles à un AVN ces émetteurs industriels devront démontrer qu’ils ont la capacité de mesurer leurs émissions, de mener à bien les réductions d’émission ou de mettre en oeuvre les mesures compensatoires et qu’ils « représentent » une quantité d’émission supérieure à un certain seuil qui leur permette d’intervenir sur le marché des permis. Ce dispositif doit permettre de couvrir une grande part du secteur productif (1).

Le principe est simple : si l’émetteur industriel fait mieux que l’objectif négocié avec les pouvoirs publics, il reçoit des crédits d’émission qu’il peut vendre ou garder pour une période suivante. S’il n’atteint pas l’objectif il doit, au contraire, acheter des crédits (permis) d’émission sur le marché. La sanction par le marché est donc quasiment automatique.
L’industrie se trouve ainsi placée au sein d’un dispositif qui correspond à ses modalités de fonctionnement : objectifs à moyen terme et utilisation des marchés internationaux. Elle apporte sa contribution aux objectifs nationaux et internationaux du Protocole de Kyoto sans que ses conditions d’exercice ne soient détériorées a priori.

(1) Le dispositif proposé peut prendre en compte les secteurs des biens d’équipement et prévoit les cas des nouveaux entrants, des cessions et acquisitions et des importations. Si les négociations entre les pouvoirs publics et l’émetteur industriel n’aboutissaient pas, les pouvoirs publics détermineraient l’objectif qui lui serait appliqué.

Etat synthétique des marchés d'émission de GES – Expériences et projets (Mise à jour 2003)

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Disponible en anglais

Ayant démontré sa capacité à satisfaire un objectif environnemental au moindre coût le système de fixation d’objectifs et d’échange d’émissions est maintenant largement reconnu comme l’outil le plus efficace à mettre en œuvre pour s’attaquer au défi de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur productif.

Une intense activité d’étude, de préparation, de simulation et d’expériences concrètes s’est développée depuis 3 ans, principalement dans le monde anglo-saxon et en Europe mais aussi dans les pays nordiques, l’Australie, le Japon, etc.

Les simulations ont montré la facilité de mise en œuvre, la rapidité avec laquelle les acteurs maîtrisent l’outil et l’efficacité du marché pour inciter les acteurs à lancer les investissements nécessaires à condition d’avoir une vision à long terme des objectifs à atteindre dans un système dont les règles sont pérennes

Les expériences concrètes ont mis en évidence la dynamique d’innovation que le système, par l’affichage d’un prix de la tonne évitée, induisait chez les responsables de centres de profits.

Le système prendra toute son efficacité lorsqu’il pourra fonctionner au niveau international le plus large (2008 en principe). En attendant les problèmes de mise en place pratique doivent être étudiés dans le cadre soit de partenariats privés entre entreprises, soit de systèmes nationaux dont la mise en route aura l’avantage de permettre le lancement d’actions précoces de réduction des émissions et de les faire reconnaître par les pouvoirs publics.

Mise à jour du 27 janvier 2003

Conçue comme une mise à jour du document rédigé en décembre 2000, cette note garde le même caractère de survol rapide et succinct. Les modalités détaillées de chaque système cité peuvent être obtenues auprès de différentes sources (consulter EpE). Ce qui n’a pas changé depuis le précédent document n’a pas été rappelé dans cette mise à jour.

"Verdir la sortie de crise ? Un point de vue d'entreprises sur la relance verte" – septembre 2009

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Brice Lalonde, Ambassadeur de la France chargé des négociations internationales sur le changement climatique, a demandé aux acteurs privés de réfléchir collégialement aux trois sujets que sont la relance verte, les transferts de technologie et l’excellence française (avec au sein de ce 3ème sujet un zoom sur l’urbanisme écologique).

Parmi les acteurs sollicités, EpE a été chargé d’animer les travaux sur la relance verte.

Le sujet n’est pas la croissance mais bien la relance verte et se situe donc dans le contexte actuel de récession : comment « verdir » la sortie de crise ? Le groupe de travail d’EpE a cherché ainsi des leviers « prêts à l’emploi », possibles contributeurs à la fois à la relance économique de court terme et à la lutte contre le changement climatique, et a regardé comment l’action de ces leviers peut être renforcée par des mesures de soutien publiques, avec un objectif in fine de contribution positive aux négociations internationales sur l’après Kyoto.