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PUBLICATIONS & RAPPORTS

EU-ETS review – Mid 2006 (version anglaise)

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Disponible en anglais

Note relative aux amendements qu’EpE propose pour la révision à mi-2006 du Système Européen de Quotas d’Emissions Négociables (SEQEN).

La mise en oeuvre de ces propositions semble indispensable pour améliorer l’efficacité du système dans la phase 2008-2012 tant sur le plan environnemental qu’économique. Elles paraissent relativement simples à mettre en oeuvre sans changer ni l’esprit ni l’objectif fondamental de la Directive actuelle.

Ce document est en anglais pour permettre une diffusion plus facile dans les milieux européens concernés.

REGES – PROTOCOLE DE QUANTIFICATION ET DE REPORTING DES EMISSIONS DE GES – Version 28/11/05

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Disponible en anglais

PREAMBULE

  • Le Protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005, fixant pour l’ensemble des pays de l’Annexe B (1) l’objectif
    de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2 % sur la période 2008 – 2012 par rapport à leurs
    émissions de 1990.

En amont la Directive Européenne 2003/87/CE du 13 octobre 2003 crée depuis le 1er janvier 2005 un marché
de quotas d’émissions de CO2 pour les périodes 2005-2007 puis 2008-2012, pour les activités listées à l’Annexe I
de la Directive.

  • Un système de QUANTIFICATION, REPORTING et VERIFICATION des émissions de gaz à effet de serre est l’outil
    de base indispensable de ces deux dispositifs.
  • Pour répondre à ce besoin, Entreprises pour l’Environnement (EpE) a établi en 2001 un protocole de Quantification,
    Reporting et Vérification des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Ce protocole est mis à jour en 2005 pour tenir compte du retour d’expérience de ses utilisateurs et de l’évolution
des travaux existants dans le domaine.

(1) 38 pays signataires du Protocole de Kyoto s’engageant à limiter leurs émissions de GES pour la période 2008-2012 sur la base de leurs émissions de 1990.

Il a les caractéristiques suivantes :

  • Il est totalement compatible avec le GHG Protocol établi sous l’égide du WBCSD (2) et du WRI (3), auquel EpE et ses membres ont contribué. Les recommandations de mise en œuvre sont basées sur des principes comptables internationaux (IFRS) (4).
  • Il est également compatible avec les projets de normes ISO relatives aux inventaires d’émissions de GES, ainsi qu’avec l’arrêté du MEDD daté de 2005 (5) et relatif à la vérification et à la quantification des émissions déclarées dans le cadre du système d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre.
  • Il est plus précis et plus concis que le GHG Protocol ou les autres documents disponibles actuellement.
  •  Les entreprises membres d’EpE ont contribué très activement à la rédaction de ce protocole, apportant leur compétence et leur expérience.
  • L’objectif de ce document est de guider les entreprises dans la quantification, le reporting et la vérification des émissions GES, en vue de l’élaboration d’un inventaire des émissions de GES. Il s’efforce d’établir des meilleures pratiques pour la réalisation des inventaires annuels d’émissions de GES.
  • Les principes de base à respecter sont la cohérence, l’exhaustivité, l’exactitude, la transparence et la vérifiabilité des données.

(2) World Business Council for Sustainable Development
(3) World Resources Institute
(4) International Financial Reporting Standards
(5) Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable

  • Le document comprend six parties traitant :
  1. du périmètre : GES, émissions directes et indirectes, contrôle opérationnel, cas de l’externalisation,
  2. de l’inventaire annuel : types de sources, exclusions, changements structurels, consolidation,
  3. du calcul des émissions : à l’aide de protocoles sectoriels,
  4. du reporting : transparence, vérifiabilité des données, preuves,
  5. du calcul de l’incertitude,
  6. de la vérification.
  • Ce protocole est compatible avec les documents nationaux et internationaux existants.
  • Les trente-quatre sociétés membres de l’AERES (6) utilisent ce protocole pour réaliser chaque année l’inventaire
    de leurs émissions de GES.
  • Pour le calcul des émissions des différents types de source, 16 protocoles sectoriels décrivent précisément
    la méthode de quantification et les facteurs d’émissions à prendre en compte. Ils sont listés au point 3.9 et à
    l’annexe 6 du présent document.

(6) Association des Entreprises pour la Réduction de l’Effet de Serre

WBCSD – Faits et tendances pour 2050 – Energie et changement climatique – traduction de la version anglaise "Facts and Trends to 2050" – 2005

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Disponible en anglais

Ce document présente un aperçu des impacts fondamentaux et des défis de société auxquels le système climatique risque d’être confronté du fait du développement économique et des effets de l’augmentation à venir de la demande en énergie. Partie du programme de travail du WBCSD sur l’Energie et le Climat, il constitue une base pour les discussions à venir. Ces dernières permettront d’élaborer plus avant la réponse du secteur économique aux défis qui sont signalés dans le document. Cette réponse nécessitera des recherches et des consultations plus approfondies.

Nous ne savons pas comment se réalisera exactement le développement mondial au cours du prochain demi-siècle, mais les scénarios utilisés dans ce document sont en accord avec les objectifs des Nations Unies pour la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie dans la partie du monde en voie de développement. pour atteindre ces objectifs, une augmentation de la consommation d’énergie sera indispensable.

Bien qu’il soit avéré que de nombreuses activités humaines ont un impact sur les émissions de gaz à effet de serre et que beaucoup d’habitudes de comportement dans des secteurs très divers devront changer profondément, c’est sur l’utilisation de l’énergie dans le monde et sur ses effets que porte l’essentiel de ce document.

Nous avons utilisé les données existantes du Groupement Intergouvernemental sur le Changement Climatique (GIEC), de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) et des études menées par le WBCSD. La présentation est ici simplifiée et condensé afin de stimuler la réflexion sur le futur et les discussions autour des problèmes auxquels nous sommes confrontés lorsque nous abordons le défi du changement climatique. Les projections et les exemples qui reposent sur des niveaux spécifiques d’émissions globales et éventuellement de concentration du CO2 dans l’atmosphère ne sont donnés qu’à titre d’illustration de l’ordre de grandeur des défis.

Module GES Transports – Module de quantification des Emissions de gaz à effet de serre des transports de personnes et de marchandises engendrés par les activités des entreprises et des organismes – octobre 2005

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Disponible en anglais

Le Module GES Transports a été présenté le 8 novembre 2005 au cours d’une manifestation ouverte à la presse. Le dossier de presse peut être téléchargé ci-dessous.

Il contient les documents suivants :

  • Présentation du Module GES Transports
  • Module GES Transports :
    • protocole de quantification, reporting et vérification des émissions de GES des transports engendrés par les activités d’une entité,
    • tableur « Module GES Transports – Calcul des émissions »,
    • et le manuel d’utilisation associé,
    • tableur « Module GES Transports – TKM »
    • et son manuel d’utilisation.
  • Communiqué de presse du 8 novembre 2005
  • Présentation Powerpoint du 8 novembre 2005

Groupe de travail MIES-EPE : Mise en oeuvre en France d'un système de commerce de crédits d'émission en vue d'optimiser la contribution de l'industrie à la réduction des gaz à effet de serre – 31/3/2001

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Disponible en anglais

Ce rapport résulte du travail d’un groupe réunissant des représentants des pouvoirs publics et de l’industrie (membres d’Entreprises pour l’Environnement) (liste en annexe) qui s’est réuni entre le 14 janvier et le 27 mars 2001.

Ce texte reflète les opinions partagées par la majorité des membres du Groupe de Travail et n’engage pas les organismes dont ils dépendent.

Il se situe dans le cadre des dispositions contenues dans le « Programme national pour la lutte contre le changement climatique » rendu public par le gouvernement le 19/1/00.

Il se situe aussi dans un contexte international où se mettent en place (cf. chapitre 2) des expériences et des projets de systèmes de commerce de permis d’émission.

Il se réfère enfin en partie à la « Proposition des «Entreprises pour l’Environnement» pour un dispositif efficace de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur productif », ainsi qu’au rapport du Groupe de travail «Industrie» mis en place par la MIES au cours du premier semestre 1999.

Proposition des Entreprises pour l'Environnement pour un dispositif efficace de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur productif – septembre 1999

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Disponible en anglais 

Globalité, équité, maintien de la compétitivité de l’industrie européenne et efficacité sont les impératifs généraux qui doivent encadrer le dispositif permettant au secteur productif de contribuer à l’effort national de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

L’efficacité, en particulier, impose notamment de s’en tenir à l’objectif de réduction des émissions, sans rechercher à y rajouter des objectifs complémentaires, de privilégier la flexibilité, d’inciter plus que de contraindre et d’éviter la bureaucratie tout en s’assurant que la simplicité des mécanismes mis en place soit contrebalancée par un respect quasi automatique des engagements pris par les entreprises. Des mesures d’accompagnement d’un très important effort d’innovation s’avèrent aussi indispensables.

Pour encadrer l’effort de réduction des émissions de GES dans le secteur productif, Entreprises pour l’Environnement propose le couplage d’accords volontaires négociés (AVN) et de crédits d’émission (négociés sur le marché). Ces accords volontaires seront négociés avec les pouvoirs publics (nationaux ou dans certains cas communautaires) par les émetteurs industriels ( ) (entreprise, groupe industriel, branche industrielle ou rassemblement ad hoc d’entreprises). Pour être éligibles à un AVN ces émetteurs industriels devront démontrer qu’ils ont la capacité de mesurer leurs émissions, de mener à bien les réductions d’émission ou de mettre en oeuvre les mesures compensatoires et qu’ils « représentent » une quantité d’émission supérieure à un certain seuil qui leur permette d’intervenir sur le marché des permis. Ce dispositif doit permettre de couvrir une grande part du secteur productif (1).

Le principe est simple : si l’émetteur industriel fait mieux que l’objectif négocié avec les pouvoirs publics, il reçoit des crédits d’émission qu’il peut vendre ou garder pour une période suivante. S’il n’atteint pas l’objectif il doit, au contraire, acheter des crédits (permis) d’émission sur le marché. La sanction par le marché est donc quasiment automatique.
L’industrie se trouve ainsi placée au sein d’un dispositif qui correspond à ses modalités de fonctionnement : objectifs à moyen terme et utilisation des marchés internationaux. Elle apporte sa contribution aux objectifs nationaux et internationaux du Protocole de Kyoto sans que ses conditions d’exercice ne soient détériorées a priori.

(1) Le dispositif proposé peut prendre en compte les secteurs des biens d’équipement et prévoit les cas des nouveaux entrants, des cessions et acquisitions et des importations. Si les négociations entre les pouvoirs publics et l’émetteur industriel n’aboutissaient pas, les pouvoirs publics détermineraient l’objectif qui lui serait appliqué.

Etat synthétique des marchés d'émission de GES – Expériences et projets (Mise à jour 2003)

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Disponible en anglais

Ayant démontré sa capacité à satisfaire un objectif environnemental au moindre coût le système de fixation d’objectifs et d’échange d’émissions est maintenant largement reconnu comme l’outil le plus efficace à mettre en œuvre pour s’attaquer au défi de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur productif.

Une intense activité d’étude, de préparation, de simulation et d’expériences concrètes s’est développée depuis 3 ans, principalement dans le monde anglo-saxon et en Europe mais aussi dans les pays nordiques, l’Australie, le Japon, etc.

Les simulations ont montré la facilité de mise en œuvre, la rapidité avec laquelle les acteurs maîtrisent l’outil et l’efficacité du marché pour inciter les acteurs à lancer les investissements nécessaires à condition d’avoir une vision à long terme des objectifs à atteindre dans un système dont les règles sont pérennes

Les expériences concrètes ont mis en évidence la dynamique d’innovation que le système, par l’affichage d’un prix de la tonne évitée, induisait chez les responsables de centres de profits.

Le système prendra toute son efficacité lorsqu’il pourra fonctionner au niveau international le plus large (2008 en principe). En attendant les problèmes de mise en place pratique doivent être étudiés dans le cadre soit de partenariats privés entre entreprises, soit de systèmes nationaux dont la mise en route aura l’avantage de permettre le lancement d’actions précoces de réduction des émissions et de les faire reconnaître par les pouvoirs publics.

Mise à jour du 27 janvier 2003

Conçue comme une mise à jour du document rédigé en décembre 2000, cette note garde le même caractère de survol rapide et succinct. Les modalités détaillées de chaque système cité peuvent être obtenues auprès de différentes sources (consulter EpE). Ce qui n’a pas changé depuis le précédent document n’a pas été rappelé dans cette mise à jour.

"Verdir la sortie de crise ? Un point de vue d'entreprises sur la relance verte" – septembre 2009

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Brice Lalonde, Ambassadeur de la France chargé des négociations internationales sur le changement climatique, a demandé aux acteurs privés de réfléchir collégialement aux trois sujets que sont la relance verte, les transferts de technologie et l’excellence française (avec au sein de ce 3ème sujet un zoom sur l’urbanisme écologique).

Parmi les acteurs sollicités, EpE a été chargé d’animer les travaux sur la relance verte.

Le sujet n’est pas la croissance mais bien la relance verte et se situe donc dans le contexte actuel de récession : comment « verdir » la sortie de crise ? Le groupe de travail d’EpE a cherché ainsi des leviers « prêts à l’emploi », possibles contributeurs à la fois à la relance économique de court terme et à la lutte contre le changement climatique, et a regardé comment l’action de ces leviers peut être renforcée par des mesures de soutien publiques, avec un objectif in fine de contribution positive aux négociations internationales sur l’après Kyoto.