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RESSOURCES

Indicateurs de transition circulaire V2.0 – février 2022

CTI 2.0 FR Cover

74 pages - Disponible en anglais

Alors que l’économie circulaire prend de l’ampleur, il est impératif que les entreprises préparent leur transition en se basant sur l’observation de leur performance circulaire et des risques et opportunités qui y sont associés. Pour ce faire, les entreprises ont besoin d’un outil universel et cohérent pour évaluer leur circularité.

Selon le Circularity Gap Report, l’économie mondiale n’est circulaire qu’à 8,6 % aujourd’hui. Les Indicateurs de Transition Circulaire (CTI), élaborés par 30 entreprises membres du WBCSD en collaboration avec le cabinet KPMG, aident à répondre à des questions telles que :

  • Quel est le degré de circularité de mon entreprise ?
  • Comment fixer ses objectifs en matière d’économie circulaire ?
  • Comment mesurer les progrès résultant de mes activités circulaires ?

La publication « Les indicateurs de l’économie circulaire pour les entreprises » d’EpE et de l’INEC (octobre 2018) soulignait le manque d’indicateurs « clés en main » pour mesurer l’économie circulaire à l’échelle des entreprises. Cette deuxième version de la méthodologie « Indicateurs de Transition Circulaire » fournit des éléments de réponse en apportant un cadre commun de travail et un support de compréhension partagée qui se veulent exhaustifs, flexibles et applicables à tous les secteurs, en décrivant notamment des indicateurs de circularité des revenus d’une entreprise, de son utilisation d’eau ou de matériaux critiques.

Les partenariats, socle de l’économie circulaire

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64 pages – juin 2021

Disponible en anglais

L’économie circulaire apporte une alternative souhaitable au modèle économique dominant, à l’origine de perturbations majeures de l’environnement, et fondé sur l’utilisation linéaire de ressources naturelles, de leur extraction ou leur récolte à leur rejet sous forme de déchets.

Le développement de l’économie circulaire reste aujourd’hui limité par la dispersion des gisements de matières secondaires, leur quantité et leur qualité variable, le manque de technologies, d’accès à l’information, d’un cadre réglementaire et fiscal incitatif et par la persistance de barrières psychologiques. L’économie circulaire est aussi porteuse de risques spécifiques limitant les investissements.

L’analyse de vingt-sept démarches d’économie circulaire, initiées par des entreprises et recueillies au cours de trois ans d’échanges au sein de la commission « Ressources naturelles » d’EpE, a permis de mieux comprendre les conditions de succès et de massification de ces initiatives.

Les partenariats s’imposent comme un levier permettant de dépasser les contraintes et comme une solution pour tirer meilleur parti des ressources locales, sécuriser les approvisionnements et les débouchés, structurer les filières d’économie circulaire, expérimenter, et faire naître de nouvelles chaînes de valeur.

L’étude de la diversité des modes de gouvernance au sein des partenariats observés, conduite en collaboration avec la Chaire Économie circulaire ESCP-Deloitte, révèle trois grands types de gouvernance, centralisée, distribuée ou sous forme de plateforme numérique.

Enfin, la publication souligne le rôle des pouvoirs publics dans le développement de ces initiatives et rappelle la complexité de la mesure d’empreinte environnementale de ces projets.

 

La ruée vers l’or vert : quelle gouvernance de la biomasse ?

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Nourrir l’humanité, remplacer les énergies fossiles, stocker du carbone, abriter la biodiversité : les terres, les forêts et les champs, fragilisés par le changement climatique, sont déjà très sollicités. Or les voies de décarbonation de l’économie passent bien souvent par un recours accru aux sols et à la biomasse, suscitant la perplexité des entreprises : comment répondre à ces nouveaux besoins ? De premières tensions apparaissent à propos de la PAC, l’exploitation des forêts européennes s’intensifie…

En partenariat avec l’ADEME, Bpifrance, la Caisse des Dépôts, CVT AllEnvi et l’IDDRI, les entreprises membres d’EpE ont souhaité ouvrir dès à présent le débat sur la nécessaire gouvernance de l’usage des terres et de la biomasse.

Ces partenaires ont apporté leurs visions contrastées des enjeux et des dispositifs de gouvernance déjà existants, montré des voies de progrès, ouvert des pistes et posé de nouvelles questions.

Une série de webinaires (accessibles en replay ici) a rassemblé fin 2020 de nombreux participants, abordé de multiples questions, suscité des controverses. La publication des Actes, rédigés par Frédéric Denhez, a pour vocation de garder trace et prolonger des débats qui resteront ouverts encore de nombreuses années.

 

Les indicateurs de l’économie circulaire pour les entreprises

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Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, la consommation globale de ressources (énergies fossiles, biomasse, minéraux et métaux) pourrait plus que doubler entre 2015 et 2050, mettant sous très forte pression les capacités planétaires, que ce soit par l’épuisement des ressources fossiles, naturelles ou renouvelables ou par les quantités de déchets, des rejets de gaz à effet de serre, d’eau polluée ou de déchets solides. Le modèle économique linéaire, notre modèle dominant, consistant à prélever, produire, distribuer, consommer et jeter, met en danger la stabilité du climat et de la nature et, in fine, le développement pérenne de nos sociétés.

Face à ce constat, l’économie circulaire consiste en de nouveaux modèles visant à améliorer la gestion des ressources : il s’agit d’utiliser et réutiliser au mieux, réduisant ainsi la production de déchets et les besoins en matières premières extraites. Le développement de l’économie circulaire est aujourd’hui fortement encouragé par un nombre croissant de gouvernements qui s’engagent dans cette voie : la Chine, le Japon, l’Union européenne avec l’adoption du « Paquet Économie Circulaire » et la France, qui a publié en 2018 une Feuille de Route pour l’Economie Circulaire (FREC).

De leur côté, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à explorer de nouveaux modèles d’affaires intégrant les principes de l’économie circulaire, porteurs d’opportunités d’innovation, de différenciation concurrentielle et de gains économiques. Pour piloter leurs démarches et leurs stratégies, elles ont un besoin croissant d’indicateurs pour mesurer leur degré de circularité et ses effets sur l’environnement. En effet, elles sont confrontées à de nombreuses questions. Quelles actions d’économie circulaire privilégier, quelle priorité leur accorder ? Comment s’assurer de la réelle valeur environnementale de ces initiatives ? Sur quels outils et référentiels fonder ces démarches ? Quels indicateurs choisir et comment fixer des objectifs ?

 

 

ABC d’eau – avril 2018

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Mesurer et piloter l’eau – avril 2015

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« Mesurer et piloter l’eau »,
un guide pour aider les entreprises à mieux évaluer leur empreinte eau

Disponible en anglais

 

La nouvelle publication d’EpE, « Mesurer et Piloter l’Eau », illustrée d’une quarantaine de cas concrets des membres d’EpE, est destinée aux entreprises qui souhaitent améliorer leur gestion de l’eau, et ont donc besoin d’outils appropriés et de retours d’expérience.
Ce guide est issu des réflexions du groupe de travail sur la mesure de l’empreinte eau entre 2012 et 2015.

Les enjeux de l’eau pour l’entreprise
L’eau, c’est la vie, pour l’entreprise comme pour les êtres vivants. Ses multiples usages font peser sur la ressource une pression croissante. À l’origine d’une partie de ces pressions, les entreprises dépendent de la ressource hydrique pour le fonctionnement de leurs activités. Cette dépendance les contraint à identifier, cartographier et anticiper les risques liés à la pénurie et la pollution de l’eau, et à prêter attention à l’interaction qu’elles ont par ce vecteur avec leur environnement : leur empreinte eau.

La mesure de l’empreinte eau en entreprise
Une fois les risques identifiés et hiérarchisés, l’empreinte eau proprement dite peut être évaluée à l’aide d’indicateurs sur les volumes utilisés dans l’activité de l’entreprise, et les impacts induits sur la qualité de l’eau. Il faut alors poser les bonnes questions sur le périmètre à adopter : que mesure-t-on ? faut-il adopter une approche sectorielle ou prendre en compte l’ensemble du cycle de vie du produit ? Enfin, parmi les outils existants, quel indicateur utiliser ? Comme pour tout type de reporting, un bon indicateur doit être crédible et reconnu, reproductible dans l’espace et dans le temps, fondé scientifiquement.

Plan d’action et suivi
La mesure de l’empreinte eau permet à l’entreprise d’avoir une vision claire de sa gestion de l’eau pour mettre en œuvre des actions adaptées. Le reporting donne la possibilité d’élaborer des objectifs chiffrés, liés à des plans d’action pour les atteindre. Les sites appliquent et adaptent ensuite ces lignes directrices à l’échelle locale. L’efficacité des actions mises en œuvre à l’échelle des sites permet ensuite de faire un bilan et de réajuster si nécessaire les objectifs, dans une démarche de progrès continu. Tout au long du processus, les parties prenantes sont impliquées pour s’assurer que le travail se poursuit dans la bonne direction.

Questions émergentes
L’interdépendance de la gestion de l’eau avec d’autres problématiques environnementales confronte les entreprises à de nouveaux défis, qui remettent partiellement en cause les méthodes d’évaluation, ou en tout cas font peser sur elles une incertitude.
La nécessité d’anticipation des risques apparaît d’autant plus évidente pour les entreprises lorsqu’il s’agit d’adapter leur gestion de l’eau aux changements induits par l’évolution globale du climat, aux nouveaux enjeux de santé publique soulevés par les micropolluants.

 

Par ailleurs, la publication a été présentée au Cercle français de l’eau, le compte-rendu de cette présentation est disponible ci-dessous

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L’entreprise et l’eau : vers une gestion responsable – Étude Deloitte EpE – 2012

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Avec un déséquilibre de 40% entre l’offre et la demande mondiale en eau douce d’ici 2030 (Source : CERES, 2011), sa disponibilité sera, selon la Banque Mondiale, l’un des facteurs limitant le développement économique durant les prochaines décennies. La perspective de conflits d’usages entre les différentes parties prenantes amène aujourd’hui les entreprises à intégrer la gestion de cette ressource et des risques associés – physiques, juridiques et de réputation – comme un élément de leur stratégie et un facteur de compétitivité à part entière.

Dans ce cadre, le cabinet Deloitte et EpE ont mené conjointement l’étude « L’entreprise et l’eau : vers une gestion responsable ». Révélant les stratégies des entreprises, tous secteurs d’activités confondus en matière d’actions liées à sa préservation et de gestion des risques liés à ses usages, cette étude a permis la formulation de recommandations dédiées aux entreprises qui souhaitent s’engager dans cette voie.

L’eau à l’horizon 2025 – 2008

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L’eau, source sine qua non de la vie, « or bleu », partie intégrante du quotidien, base de l’alimentation, du développement économique, mais aussi vecteur de pathologies, de décès prématurés, parfois source de conflits…

Les images s’enchaînent facilement lorsqu’on parle de la ressource en eau ; les évoquer permet de ne pas oublier combien nos modes de vie comme nos activités économiques sont dépendants de cette simple molécule H2O, dont la disponibilité en quantité et en qualité est insuffisante dans certaines parties du monde et se fragilise globalement au fur et à mesure que s’accentuent les pressions anthropiques de toutes sortes sur le cycle de l’eau.

Comment gérer, préserver et partager au mieux la ressource ? Comment s’adapter dans un monde dont plus du tiers de la population vivra probablement, à la moitié de ce siècle, en deçà du seuil de stress hydrique ?

EpE est une association de grandes entreprises engagées pour l’environnement, dans leur stratégie et leur gestion courante.A travers la Commission « Roadmap Environnementale » de l’association, ces entreprises essaient d’anticiper les changements dans les vingt prochaines années, ruptures technologiques, nouveaux modèles économiques, qui vont modeler l’environnement de la prochaine génération. L’eau est un des thèmes essentiels de cet exercice ; à la fois parce que les entreprises sont des acteurs importants, utilisateurs, fournisseurs, épurateurs ; également parce qu’elles sont elles aussi dépendantes pour leur activité de la ressource en eau. Elles veulent ainsi réaffirmer leur engagement pour le développement durable, ainsi qu’à être partie des solutions aux évolutions à venir.

Cette prospective sur l’eau à l’horizon 2025, fruit de leur réflexion et de leurs pratiques, témoigne que les entreprises ont conscience de ces enjeux et fournira, nous l’espérons, quelques repères utiles.

Jean-Yves GILET, Président d’EpE

Les ressources naturelles à l’horizon 2020 – Juin 2008

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L’économiste du XVIII-XIXème siècle Jean-Baptiste Say s’était trompé : le monde est fini et ses capacités ne sont pas inépuisables. L’explosion des consommations de matières dans le monde, constatée depuis 1950 sous l’influence de l’activité humaine, et amplifiée par la demande croissante des grands pays émergents, nous mène aujourd’hui à observer la rareté de certaines ressources et la hausse rapide de leur prix. Cette situation impose de réinterroger la gestion de l’équilibre durable entre la demande et la ressource.

La prospective, à laquelle s’est livré un groupe de travail animé par EpE, propose quelques clés de lecture pour l’avenir et suggère des pistes d’évolution possible, pour permettre à chacun d’alimenter sa stratégie d’acteur économique, producteur ou consommateur, dans un monde de rareté. Elle s’inscrit dans la logique des travaux d’EpE dont les membres cherchent à comprendre les enjeux environnementaux de demain pour les intégrer dans leurs décisions d’aujourd’hui.

L’intensité de la pression sur les ressources naturelles nous conduit à imaginer de nouvelles façons de consommer et de produire, des réorganisations de l’économie qui supposent des coopérations nouvelles entre les acteurs ; les premières expériences relatées dans ce document indiquent certaines voies mais aussi les obstacles de toutes natures qui s’opposent à leur généralisation. C’est l’intérêt de ce document d’alimenter et d’enrichir le dialogue entre acteurs pour faciliter ces évolutions.

Jean-Yves GILET, Président d’EpE