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PUBLICATIONS & RAPPORTS

La ruée vers l’or vert : quelle gouvernance de la biomasse ?

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Nourrir l’humanité, remplacer les énergies fossiles, stocker du carbone, abriter la biodiversité : les terres, les forêts et les champs, fragilisés par le changement climatique, sont déjà très sollicités. Or les voies de décarbonation de l’économie passent bien souvent par un recours accru aux sols et à la biomasse, suscitant la perplexité des entreprises : comment répondre à ces nouveaux besoins ? De premières tensions apparaissent à propos de la PAC, l’exploitation des forêts européennes s’intensifie…

En partenariat avec l’ADEME, Bpifrance, la Caisse des Dépôts, CVT AllEnvi et l’IDDRI, les entreprises membres d’EpE ont souhaité ouvrir dès à présent le débat sur la nécessaire gouvernance de l’usage des terres et de la biomasse.

Ces partenaires ont apporté leurs visions contrastées des enjeux et des dispositifs de gouvernance déjà existants, montré des voies de progrès, ouvert des pistes et posé de nouvelles questions.

Une série de webinaires (accessibles en replay ici) a rassemblé fin 2020 de nombreux participants, abordé de multiples questions, suscité des controverses. La publication des Actes, rédigés par Frédéric Denhez, a pour vocation de garder trace et prolonger des débats qui resteront ouverts encore de nombreuses années.

 

Solutions des entreprises pour la biodiversité : changer d’échelle – octobre 2020

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Solutions des entreprises pour la biodiversité : changer d’échelle

84 pages – Disponible en anglais

Des attentes sociétales fortes sur la préservation de la nature, des épidémies d’origine animale liées à la pression anthropique croissante sur les écosystèmes naturels et des constats scientifiques sans appel sur l’effondrement de la biodiversité ont contribué à ce que les entreprises renforcent ces dernières années la place de la nature dans leurs réflexions sur leur responsabilité sociétale et environnementale. Elles ont aussi pris conscience des conséquences et risques pour elles de l’érosion de la biodiversité.

Si de nombreuses réalisations pilotes existent, l’enjeu nouveau dans les entreprises est le changement d’échelle de l’action : comment transformer en pratiques générales voire en stratégies business des actions dont l’origine autant que le succès sont liés à des contextes locaux favorables, à des circonstances particulières ou à l’engagement d’équipes particulièrement motivées ? L’objectif est de découvrir quelles initiatives fonctionnent et avec quels soutiens, le rôle des actions volontaires, des régulations, de la recherche scientifique, des consommateurs.

Cette publication souhaite rendre plus explicites les leviers et modes d’action des entreprises et s’efforce d’identifier les conditions de leur changement d’échelle : comment déployer les actions ou des actions de même nature dans différents sites, dans d’autres secteurs ou d’autres entreprises, tout en évitant de transférer les pressions d’un milieu ou d’un enjeu à un autre ?

Elle est structurée en trois chapitres :

  • une première partie est consacrée aux dispositifs permettant d’éviter ou réduire les pressions exercées par les entreprises sur la biodiversité issues du rapport de synthèse de l’IPBES ;
  • une deuxième partie présente les solutions permettant de recréer des espaces et des conditions favorables à la biodiversité ;
  • la dernière partie est consacrée aux méthodes et outils de gestion destinés à favoriser l’intégration de la nature dans les décisions des acteurs économiques.
  • La publication a été lancée au cours de l’événement « Les entreprises en action pour la biodiversité » organisé le 1er octobre 2020 au Muséum national d’Histoire naturelle, en la présence de Bérangère Abba, secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, du Président d’EpE Jean-Laurent Bonnafé et de nombreux dirigeants d’entreprises et d’organisations partenaires. Replay disponible

Construire une relance durable : transition écologique et résilience – juillet 2020

Rapport BCG-EpE_couv

Construire une relance durable

Transition écologique et résilience,
axes de la reprise économique post-COVID-19

Available in English / Disponible en anglais

Cette étude est le fruit de près de 40 entretiens réalisés auprès de dirigeants de grandes entreprises françaises (PDG, direction développement durable, direction stratégique, direction des affaires institutionnelles, direction opérationnelle, etc.).

Elle a été réalisée par le bureau parisien du BCG, en partenariat avec EpE. Pensée dès le début du confinement, et donc dès la mise à l’arrêt d’une partie de l’économie, elle a eu pour objectifs d’analyser sous l’angle environnemental les impacts de la crise sur le fonctionnement des entreprises, d’identifier les pratiques mises en place et d’anticiper les effets des plans de relance de l’économie.

Dès avant la crise, les stratégies des entreprises étaient en transformation pour répondre aux enjeux environnementaux ; vient s’y ajouter la nécessité de construire une résilience face au COVID-19 et aux événements de même ordre qui surviendront par la suite.

Comment conserver une dynamique environnementale et une vision du temps long dans un contexte économique tendu et incertain à court terme ? Comment garder le cap de la transition écologique en y ajoutant un souci de résilience ? Telles étaient les questions que le BCG a voulu explorer avec EpE et les grandes entreprises françaises.

Revoir ici la présentation publique de l’étude, le 9 juillet 2020.

Intégration des enjeux de santé environnementale par les entreprises

COUV Santé 2019

Disponible en anglais

 La mondialisation de l’économie et la diffusion massive des biens de consommation ont eu pour effet d’augmenter la longueur des chaînes de valeur, rendant difficiles mais indispensables la traçabilité des produits et une meilleure connaissance de la composition et des impacts des composants et substances.

Les consommateurs, quant à eux, tiennent de plus en plus compte de ces enjeux. Selon les enquêtes récentes menées par le CREDOC, l’année 2019 a vu une forte hausse des préoccupations environnementales. 25 % des Français interrogés citent la dégradation de l’environnement comme l’une de leurs deux préoccupations principales (+17 points depuis 1999).

Partant de ces constats, 18 entreprises membres d’EpE ont souhaité partager dans cette publication leurs méthodes, actions et solutions pour gérer les enjeux liés à la santé environnementale. Des experts ont éclairé les débats et les échanges de bonnes pratiques.

Supplément WE DEMAIN – Demain la neutralité carbone

Couv - Demain la neutralité carbone

 

Pour limiter le réchauffement climatique, la France devra considérablement réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans les trente ans à venir. Jusqu’où devrons-nous changer nos modes de vie ? Comment les changer ?

EpE, avec la participation de grandes entreprises, a piloté l’étude ZEN 2050 (Zéro Emission Nette de carbone) qui explore la faisabilité de la neutralité carbone à l’horizon 2050 et les actions à mener dès aujourd’hui par entreprises, pouvoirs publics et individus, pour la rendre possible.

Dans son numéro de septembre 2019, We Demain publie un supplément qui illustre ce que cela veut dire concrètement, pour nous tous, et fait réagir des personnalités à ses conclusions.

Alimentation, habitat, mobilité, tourisme, publicité, il va donc falloir changer nos habitudes et nos modes de vie.

Plusieurs personnalités représentant la société civile, les politiques, les entreprises, prennent la parole pour expliquer les rôles et responsabilités de chacun, comment nous pouvons affronter cette transformation… et l’accomplir.

Cette publication a fait l’objet d’une conférence de lancement le 29 août 2019, en présence de :

  • Ronan Dantec, Sénateur de la Loire-Atlantique, Vice-président de la commission Aménagement des territoires et développement durable ;
  • Laurence Pessez, Directrice de la responsabilité sociétale et environnementale de BNP Paribas ;
  • Jean-Marc Barr, acteur, réalisateur et photographe.

 

ZEN 2050 – Imaginer et construire une France neutre en carbone

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Couv ZEN 2050 - MAI 2019

 Disponible en anglais

L’étude ZEN 2050 est une exploration, par un groupe d’entreprises de tous les secteurs, de la faisabilité de la neutralité carbone de la France en 2050, au sens de l’équilibre entre les émissions du territoire français métropolitain et les absorptions de ses puits de carbone.

C’est une étude ambitieuse et originale car elle intègre les dimensions physiques, techniques, économiques et sociologiques de façon cohérente et plausible. Ce n’est donc ni une prévision, ni un engagement d’entreprises, ni une prescription normative. Elle se conclut par une proposition faite par ces entreprises aux autres composantes de la société, grand public, pouvoirs publics et acteurs économiques, et une invitation à définir ensemble des actions pour engager la transformation :

  • Atteindre la neutralité carbone en 2050 est possible ; cela nécessite des changements sans précédent de nos modes de vie comme de nos usages des énergies et technologies pour réduire nos émissions.
  • Cette neutralité est compatible avec des modes de vie diversifiés et confortables ainsi qu’avec la croissance économique et la création d’emplois.
  • Elle est réalisable, si tous les acteurs, pouvoirs publics, entreprises et citoyens, l’acceptent et décident ensemble d’engager au plus tôt la transformation.

 

 

 

 

Les indicateurs de l’économie circulaire pour les entreprises

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Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, la consommation globale de ressources (énergies fossiles, biomasse, minéraux et métaux) pourrait plus que doubler entre 2015 et 2050, mettant sous très forte pression les capacités planétaires, que ce soit par l’épuisement des ressources fossiles, naturelles ou renouvelables ou par les quantités de déchets, des rejets de gaz à effet de serre, d’eau polluée ou de déchets solides. Le modèle économique linéaire, notre modèle dominant, consistant à prélever, produire, distribuer, consommer et jeter, met en danger la stabilité du climat et de la nature et, in fine, le développement pérenne de nos sociétés.

Face à ce constat, l’économie circulaire consiste en de nouveaux modèles visant à améliorer la gestion des ressources : il s’agit d’utiliser et réutiliser au mieux, réduisant ainsi la production de déchets et les besoins en matières premières extraites. Le développement de l’économie circulaire est aujourd’hui fortement encouragé par un nombre croissant de gouvernements qui s’engagent dans cette voie : la Chine, le Japon, l’Union européenne avec l’adoption du « Paquet Économie Circulaire » et la France, qui a publié en 2018 une Feuille de Route pour l’Economie Circulaire (FREC).

De leur côté, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à explorer de nouveaux modèles d’affaires intégrant les principes de l’économie circulaire, porteurs d’opportunités d’innovation, de différenciation concurrentielle et de gains économiques. Pour piloter leurs démarches et leurs stratégies, elles ont un besoin croissant d’indicateurs pour mesurer leur degré de circularité et ses effets sur l’environnement. En effet, elles sont confrontées à de nombreuses questions. Quelles actions d’économie circulaire privilégier, quelle priorité leur accorder ? Comment s’assurer de la réelle valeur environnementale de ces initiatives ? Sur quels outils et référentiels fonder ces démarches ? Quels indicateurs choisir et comment fixer des objectifs ?

 

 

ABC d’eau – avril 2018

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L’environnement dans le dialogue avec les consommateurs

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Émissions évitées : les entreprises évaluent leurs solutions pour le climat

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Les entreprises intègrent de plus en plus les enjeux climatiques dans leurs stratégies. Au-delà de la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, elles contribuent positivement à la transition énergétique en proposant des solutions bas-carbone : des produits, services, projets ou investissements qui permettent à leurs clients de réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre.

L’évaluation des émissions directes et indirectes des entreprises a fortement progressé ces dernières années. Elle permet aux parties prenantes de l’entreprise de mieux connaître ses émissions de gaz à effet de serre et à l’entreprise de les réduire. Mais ces bilans d’émissions ne traduisent pas l’intérêt des solutions fournies par l’entreprise. Calculer et communiquer les émissions évitées par les solutions qu’elle propose permet à l’entreprise de documenter sa contribution à la réduction d’émissions.

Les émissions évitées permettent d’abord à l’entreprise de se positionner comme un acteur qui contribue positivement à la lutte contre le changement climatique. L’entreprise complète son reporting climat au-delà de ses impacts pour l’élargir à son influence sur d’autres acteurs, et en particulier ses clients.

Cette information permet aux investisseurs, actionnaires et assureurs de mieux comprendre comment l’entreprise intègre la question du climat. Ils y sont de plus en plus attentifs et attendent des acteurs économiques qu’ils se projettent vers un avenir décarboné.

Pour les clients, la connaissance des émissions évitées par leurs décisions permet d’intégrer le changement climatique dans leurs critères d’achat et dans leurs choix d’investissement. Elles sont un outil utile pour comparer des offres, à condition que les émissions évitées soient calculées avec des méthodes semblables.

Cependant, évaluer les émissions évitées et communiquer sur ce sujet peut présenter des risques. En l’absence d’une méthodologie robuste et partagée, les résultats présentés par les entreprises peuvent paraître imprécis et difficilement comparables, voire trop optimistes.

Les entreprises d’EpE ont donc souhaité élaborer des lignes directrices claires et partagées pour pouvoir, quand elles le jugent utile, estimer et communiquer les émissions que permettent d’éviter leurs solutions.

Le présent document vise à donner plus de rigueur, de cohérence et de transparence sur ce sujet. D’abord, il définit de la manière la plus claire possible les émissions évitées. Ensuite, il propose des recommandations élaborées par la collectivité des membres pour le calcul et la communication des émissions évitées, issues des retours d’expérience et des travaux menés par les entreprises membres d’Entreprises pour l’Environnement.

Ces recommandations concernent à la fois l’évaluation et la communication des émissions évitées. Ce travail est un début, les années à venir permettront d’affiner les méthodes au fur et à mesure de l’expérience, et des réactions des marchés financiers et des clients à ces informations.